Blouse d'Antoine Sénanque - Lecture, inachevé
Cette fois, tant pis, je vais vous parler d'un roman que je n'ai pas lu, du moins pas entièrement. Antoine Sénanque est médecin, neurologue. Après l'autobiographie de Jean-Christophe Rufin, un autre neurologue, je me suis frotté les mains. Ce n'est pas que j'espérais trouver un auteur semblable à Rufin. Mais j'imaginais à minima un air de famille, un regard rendu proche par la difficile proximité de la souffrance et de la mort. Cet auteur n'est pas fait pour moi. Après une centaine de pages, j'ai rendu les armes.
Alors peut-être n'ai-je rien compris ? Sénanque a de belles phrases qui me font un temps rentrer dans son discours. Ensuite, il se répète, trois fois, quatre fois, comme pour enfoncer le clou. J'avais compris la première fois, inutile d'insister ! Je devais sans arrêt faire l'effort de me concentrer sur ma lecture pour en être distrait aussitôt.
En résumé, il explique que les internes en médecine ne sont pas préparés et que tout le monde, les infirmières, les médecins en titre se déchargent sur eux des décisions douloureuses, : abréger la souffrance, choisir un traitement rapidement, quitte à se tromper, sans espérer beaucoup d'aide.
Les patients ne peuvent entendre le doute, ils veulent des certitudes alors que le médecin bien souvent, ne sait pas. Je peux comprendre tout cela, mais il aurait pu adopter un style moins larmoyant. A force de l'écouter se plaindre sans cesse, mon empathie a trouvé ses limites. Le livre m'est tombé des mains.
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